• 10 Posts
  • 5 Comments
Joined 1 month ago
cake
Cake day: February 10th, 2025

help-circle

  • La largeur, ça peut être pénible (surtout si tu as un pied fin comme moi). Il faut calculer ton aisance négative (quand le vêtement est plus petit que la mesure prise sur le corps). Pour bien tenir les pieds, les chaussettes doivent généralement avoir une aisance négative de 10%

    La technique “mathématiques” de la largeur idéale (selon mon manuel) est la suivante :

    1. Faire un échantillon de 10cmx10cm
    2. Prendre la mesure de ton pied à l’endroit le plus fort. Ex : 20 cm.
    3. Appliquer une aisance négative de 10% : 90% x 20 (les cm) = 18 cm
    4. Sur ton échantillon, calculer le nombre de mailles que tu as pour 10cm de largeur. Disons que tu as 30 mailles.
    5. Nombre de mailles idéal = (30 x 18) / 10 = 54 mailles.

    Donc, si ton patron te propose par exemple une taille standard de 60 mailles, il va falloir adapter ton tricot.

    Soit tu tricotes le même nombre de mailles que le patron, mais en diminuant la taille de tes aiguilles (le plus simple), soit tu retires 2 ou 4 mailles au motif en adaptant le motif (peut être très chiant selon le motif et pas recommandé quand on commence). Si c’est l’inverse et que ton pied est plus large que le patron, soit tu augmentes ta paire d’aiguilles, soit tu ajoutes des mailles au motif.

    Voilà, ça c’est la théorie. Dans la pratique, c’est beaucoup d’essais au démarrage (enfin, pour ma part), quitte à défaire au bout de quelques rangs et recommencer pour adapter.

    Mais peut-être que les autres personnes de cette communauté ont de meilleurs conseils !


  • Pour l’anecdote, la première maïeuticienne à avoir écrit un livre d’obstétrique, c’est Louise Bourgeois (1563-1636), dite La Boursier. Pas la plasticienne donc. C’était l’élève d’Ambroise Paré et l’accoucheuse de la Reine Marie de Médicis, qui a donné naissance à Louis XIII. Comme elle remettait en question les connaissances des médecins et “chirurgiens” qui se prétendaient obstétriciens (ils ne savaient apparemment pas accoucher sans intervention chirugicale), ces derniers ont profité du malheureux décès de la princesse Marie de Bourbon-Montpensier, des suites de couches, pour évincer Louise Bourgeois de la Cour et démolir sa réputation. Son dernier ouvrage s’appelle Le Recueil des Secrets, et le médecin-obstétricien John Stockton Houston, a trouvé tout naturel, en 1868, de faire relier un exemplaire de cet ouvrage avec la peau de la jeune femme Mary Lynch, soignée et décédée à l’hospice “Philadelphia Almshouse and Hospital”.

    Sources : Des livres reliés en peau humaine - Enquête sur la bibliopégie anthropodermique de Megan Rosembloom (passionnant)